Une proposition de loi est actuellement à l’étude pour permettre aux demandeurs d’asile de pouvoir bénéficier du même accès à l’emploi que les étrangers extra-européens.
Lorsqu’un demandeur d’asile arrive sur le territoire français, il dépose une demande d’asile en se présentant à un guichet unique. Une fois sa demande enregistrée par l’Ofpra (Office français de protection des réfugiés et apatrides), il doit attendre 6 mois pour pouvoir demander une autorisation de travailler.
Durant cette période il a l’interdiction de travailler et par conséquent de gagner sa vie. Afin de survivre, il est donc dépendant de l’aide aux demandeurs d’asile. Cette aide s’élève aujourd’hui pour une personne à 6,80 euros par jour ou à 14,2 euros si vous avez accepté l’offre de prise en charge, manifesté un besoin d’hébergement et n’avez pas obtenu d’hébergement (ce qui correspond à environ 204 euros ou 426 euros par mois).

Cette situation de précarité peut avoir pour conséquence une mise en danger des demandeurs d’asile en les exposant notamment à l’exploitation sur le marché du travail au noir.
Une proposition de loi a été déposée afin de supprimer ce délai de 6 mois et ainsi permettre aux demandeurs d’asile de solliciter une autorisation de travailler dès l’enregistrement de leur demande d’asile. Ils auraient ainsi le même accès à l’emploi que les étrangers extra-européens.
Cette proposition sera discutée du 12 au 20 février 2025 au Parlement.
Pour soutenir cette initiative, vous pouvez signer cette pétition : https://petition.qomon.org/mettre-fin-au-sixmoissansrien-pour-les-demandeurs-dasile/
Sources :
